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Crise de l'énergie : la demande d'électricité augmente mais sera compensée par le renouvelable

Dans un rapport publié il y a quelques jours, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que les énergies propres pourront couvrir 90 % des nouveaux besoins en électricité d'ici 2025.

La demande mondiale en électricité augmente chaque année, tirée par la croissance des pays émergents. Mais « bonne nouvelle », cette hausse sera presque couverte en totalité par les énergies renouvelables, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport dévoilé ce mercredi.

En effet, l'agence a calculé que la demande d'électricité devrait augmenter de 3 % en 2023, après un léger recul, à 2 %, en 2022. Les pays émergents jouent un rôle majeur : 70 % de cette demande supplémentaire viendra de Chine, d'Inde et d'Asie du sud-est dans les trois prochaines années, selon l'AIE. Les économies avancées vont également accroître considérablement leur consommation électrique, pour éviter d'avoir recours aux énergies fossiles, notamment dans le secteur des transports.

Face à cela, « les énergies renouvelables et nucléaire croissent assez vite pour satisfaire presque entièrement cet appétit supplémentaire », s'est réjoui le directeur de l'AIE, Fatih Birol. Selon les calculs de l'institution, 90 % de la demande supplémentaire pourrait ainsi être absorbée. En effet, les renouvelables devraient croître plus que toutes les autres sources d'énergie combinées, à +9 % par an sur 2023-25. Leur part dans la production électrique mondiale devrait passer de 29 % en 2022 à 35 % en 2025. De son côté, la production nucléaire devrait croître de 3,6 % par an.

Des émissions de CO2 stables

En termes d'émissions, il est « peu probable » que le secteur électrique accroisse fortement son empreinte, même s'il reste très émetteur car encore largement basé sur des centrales à charbon ou à gaz, estime l'AIE. En effet, le recours aux centrales à gaz devrait reculer dans l'Union européenne, mais augmenter significativement au Moyen-Orient. Les centrales à charbon sont sur le déclin en Europe et sur le continent américain, mais ce recul est compensé par leur progression dans la région Asie-Pacifique. In fine, à demande supérieure, les émissions de CO2 du secteur, qui ont atteint un sommet en 2022, devraient rester à peu près au même niveau jusqu'en 2025, conclut l'Agence internationale de l'énergie.

Si ce niveau d'émissions peut sembler encourageant, il sera néanmoins insuffisant pour respecter les engagements de l'accord de Paris. En effet, selon la trajectoire « Stratégie Nationale Bas-Carbone », la feuille de route de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudrait faire diminuer les émissions liées à la production électrique de 33 % d'ici 2030 pour espérer atteindre une décarbonation complète à l'horizon 2050.

Source : LesEchos

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