24/7/2024
Baisse des tarifs pour les installations résidentielles
C'est une baisse notable que l'on observe pour les installations de moins de 9 kWc. Les tarifs de vente en totalité et les primes à l'autoconsommation ont diminué d'environ 15%. Cette baisse s'explique par l'application du coefficient de dégressivité d'urgence, un mécanisme visant à ajuster les tarifs en fonction de l'évolution du marché.
Pour les installations de 36 à 100 kWc :
Le tarif baisse à nouveau passant de 11,78 centimes/kWh à 11,46 centimes/kWh
Ajustements pour les installations de taille moyenne entre 100 et 500 kWc :
Le tarif passe de 11,41 centimes/MWh à 10,88 centimes/MWh. Contrairement aux installations résidentielles, le mécanisme de dégressivité d'urgence n'a pas été appliqué à ce segment.
La dégressivité d'urgence : un outil pour réguler le marché
Ce mécanisme vise à éviter une surchauffe du marché et à maintenir un équilibre entre l'offre et la demande. Cependant, il peut également ralentir les investissements dans de nouvelles installations.
Un premier semestre 2024 dynamique
Malgré la baisse des tarifs, la demande reste forte. Plus de 1,6 GW de demandes complètes de raccordement ont été enregistrées entre le 1er avril et le 30 juin 2024.
Des impacts contrastés pour les professionnels et les particuliers
Les ajustements tarifaires du 3ème trimestre 2024 soulignent l'importance de rester informé des évolutions réglementaires. Si ces baisses de tarifs peuvent poser des défis, elles offrent également des opportunités pour l'innovation et la poursuite d'une transition énergétique durable.
N'hésitez pas à consulter les ressources suivantes pour plus d'informations :
En restant informés et en s'adaptant aux changements, tous les acteurs du marché peuvent contribuer à un avenir énergétique plus vert et plus durable en France.