13/12/2023
Une transition vers des énergies propres
Le texte adopté appelle les pays à "s'éloigner des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d'une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l'action dans cette décennie cruciale, afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques". Cette formulation, plus nuancée que "sortie progressive", a été adoptée pour satisfaire les pays producteurs de pétrole, qui s'opposaient à une formulation plus ferme.
Un engagement fort sur les énergies renouvelables
Les pays s'engagent également à tripler la capacité d'énergie renouvelable à l'échelle mondiale et à doubler le taux annuel moyen mondial d'amélioration de l'efficacité énergétique d'ici 2030. Ces objectifs sont ambitieux et marquent une volonté claire de passer à des énergies propres.
Un soutien aux pays en développement
L'accord prévoit également de soutenir les pays en développement dans leur transition vers des énergies propres. Les pays développés s'engagent à fournir 100 milliards de dollars par an d'aide climatique d'ici 2023. Cet objectif, qui n'a toujours pas été atteint, est essentiel pour permettre aux pays en développement de se décarboner.
Un accord salué par les ONG, mais critiqué par certains
Les ONG saluent l'adoption de cet accord, qui représente une avancée significative dans la lutte contre le changement climatique. Cependant, certaines ONG, comme Greenpeace, regrettent que le texte ne soit pas suffisamment ambitieux. Elles estiment qu'il faudrait une sortie progressive et rapide des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Un accord qui reste insuffisant
Au final, l'accord adopté à la COP28 est un progrès, mais il reste insuffisant pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. Les pays devront encore renforcer leurs engagements dans les années à venir.