Ces nouveaux tarifs montrent une tendance à la baisse dans plusieurs segments, reflétant une évolution du marché.
Pour les installations de puissance intermédiaire, allant de 36 à 100 kWc, le tarif est désormais fixé à 11,78 centimes d’euro par kWh, enregistrant une diminution de 0,6 % par rapport au trimestre précédent. Cette révision tarifaire modérée suggère une stabilisation après les fluctuations observées les trimestres antérieurs.
Le segment plus conséquent, de 100 à 500 kWc, voit également une réduction de tarif plus notable. Les tarifs ont été ajustés à 11,41 centimes d’euro par kWh, ce qui représente une baisse de 2,6 % par rapport au premier trimestre de 2024. Cette diminution est significative et reflète les ajustements en réponse aux dynamiques économiques actuelles.
L’instabilité précédemment notée due à l’inflation et à la déflation est en train de s’atténuer. Les indices Insee, désormais plus stables, offrent une meilleure prévisibilité pour le futur, comme en témoignent les tarifs qui restent proches de ceux observés six mois auparavant.
En outre, il est intéressant de noter que pour le plus petit segment, celui de 0-9 kWc, le tarif pour la « vente en surplus » est maintenant supérieur à celui de la « vente en totalité ». Bien que la prime à l’autoconsommation ait été réduite, ce changement est compensé par le maintien des tarifs de surplus, encourageant ainsi l’autoconsommation chez les petits producteurs.
Cette révision tarifaire de la CRE est une indication que le secteur photovoltaïque se dirige vers une période de plus grande prévisibilité et de consolidation, essentielle pour la planification et l’investissement à long terme dans les énergies renouvelables.