La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie en France, calculée selon les conventions de la directive européenne (UE) 2018/2001, s’est élevée à 20,7 % en 2022, selon les données fournies par le Ministère de la transition énergétique. Il s’agit donc d’une progression de 1,4 point par rapport à 2021. Cette hausse s’explique, selon le ministère, par l’accroissement des capacités de production dans plusieurs filières renouvelables (éolien, photovoltaïque et pompes à chaleur), tandis que la consommation finale brute d’énergie a parallèlement reculé en 2022. Cette part devra atteindre 33 % en 2030 pour respecter les objectifs de la loi énergie climat.
Depuis 2005, la part des énergies renouvelables a progressé dans les transports, dans l’électricité et dans la chaleur, mais elle reste en deçà de la trajectoire fixée pour 2020 (23 %) puis 2030 (33 %). Au niveau européen, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie, actuellement fixée à 32 % par la directive 2018/2001 du Parlement européen et du Conseil de l’Europe, fait l’objet de discussions pour en rehausser le niveau à 42,5 % en 2030.
Si l’on zoome sur la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’électricité, elle a augmenté de trois points en 2022 pour s’établir à 28 %. La production normalisée d’électricité issue de la filière éolienne s’est élevée à 42 TWh en 2022 (+ 9 % par rapport à 2021), tandis que la filière du solaire photovoltaïque a atteint un niveau de production de 21 TWh (en hausse de 30 % par rapport à 2021), grâce à la croissance de la capacité nouvellement installée (+ 20 % entre 2021 et 2022).
Source : pv magazine